Environnement, droit des femmes, égalité entre les genres, orientation sexuelle… Malgré les progrès de nos sociétés modernes, les causes d’engagement demeurent nombreuses.
Les femmes tiennent souvent le premier rôle dans les luttes sociales et environnementales. Qui sont-elles ? Comment agissent-elles ?
Dans cet article, nous vous présentons 8 femmes activistes engagées.
8 femmes activistes engagées d’hier et d’aujourd’hui
Rosa Parks (1913-2005)
Rosa Parks a joué un rôle important aux États-Unis dans la lutte contre la ségrégation et pour l’égalité des droits.
En décembre 1943, elle intègre le mouvement pour les droits civiques et devient secrétaire de la section locale de la NAACP.
En 1965, Rosa Parks travaille pour le Parti démocrate du Michigan, avec lequel elle combat les discriminations.
Entre les deux, en 1955, elle s’oppose aux lois ségrégationnistes de son pays, en refusant de céder sa place dans le bus à un passager blanc. Pour son action, Rosa Parks est condamnée à payer une amende. Mais elle fait appel de cette décision et reçoit le soutien de Martin Luther King.
Finalement, un an après l’événement, le combat paye. La Cour suprême abroge la loi qui oblige à séparer les Noirs et les Blancs dans les autobus.
Simone Veil (1927-2017)
Ministre de la Santé sous Valéry Giscard d’Estaing, c’est à Simone Veil que l’on doit le droit à l’IVG en France. C’est en effet cette grande dame qui présente le projet de loi dépénalisant l‘avortement devant le Parlement.
L’engagement de Simone Veil pour les droits des femmes est notable, bien avant la légalisation de l’avortement, et après.
Durant la guerre d’Algérie, elle fait transférer, en France, des prisonnières algériennes violées et maltraitées. Plus tard, en 1996, Veil soutient le « Manifeste pour la parité ». Publié dans l’Express, il plaide en faveur de l’égalité hommes-femmes dans les assemblées.
Gloria Steinem (1934-)
Cette Américaine est l’un des personnages principaux de la « deuxième vague féministe ». Journaliste, Gloria Steinem s’oppose à la société patriarcale et revendique le droit à l’avortement, entre autres.
En 1969, la militante écrit un article pour le New York Magazine, dans lequel elle appelle les femmes à se libérer.
Dans les années 1970, elle donne naissance à un magazine féministe libéral, Ms. Magazine.
En 2005, elle crée une organisation pour augmenter la visibilité et le pouvoir des femmes dans les médias.
En 2017, Gloria Steinem compte parmi les organisateurs de la Marche des femmes sur Washington.
Audre Lorde (1934-1992)
C’est par le biais de ses poèmes qu’Audre Lorde milite. Engagée contre le sexisme, le racisme et l’homophobie, elle écrit des textes sur l’amour, la colère et la survie, mais également sur la maternité, la mort…
La femme de lettres se décrit elle-même comme « poète, noire, féministe, lesbienne, mère et guerrière ».
Le propos d’Audre Lorde est essentiel, car elle dessine les contours du féminisme intersectionnel. Pour elle, les oppressions sont multiples lorsque l’on est à la fois femme, noire et pauvre. Aussi, le combat des femmes noires doit être distinct de celui des femmes blanches.
Fermement engagée dans l’afro-féminisme, Adure Lorde crée également une maison d’édition pour les auteures de couleur.
Angela Davis (1944-)
Si les positions d’Angela Davis font parfois débat, cette Américaine reste une figure incontournable du militantisme pour les droits humains et contre le racisme.
Dans les années 1960, Davis milite pour les droits civiques et devient membre des Black Panthers.
Elle défend également les droits des homosexuels, s’oppose au sexisme et au séparatisme. Finalement, Angela Davis milite pour toutes les minorités qui subissent des discriminations et pour un monde plus juste.
Tarana Burke (1973-)
Tarana Burke milite avec ardeur contre les discriminations et les violences qui touchent particulièrement les femmes.
En 2006, elle donne naissance à Just Be Inc., une organisation qui enseigne les notions de santé et de bien-être aux jeunes filles noires. En 2007, elle fonde le mouvement officiel Me Too, pour encourager les femmes victimes de violences sexuelles à parler.
Parallèlement, Tarana Burke est membre actif de Girls for Gender Equity. Cette organisation propose des programmes éducatifs et sociaux pour favoriser l’intégration des jeunes filles et des femmes dans la société, malgré le sexisme et le racisme.
L’activisme de l’Américaine est tel, que le Time Magazine la sacre personnalité de l’année en 2017 et que le National Women’s History Museum lui remet le Prix des Femmes qui font de l’Histoire en 2018.
Greta Thunberg (2003-)
De nos jours, qui n’a jamais entendu parler de Greta Thunberg ? Depuis son plus jeune âge, la Suédoise milite avec ferveur pour la planète et contre le réchauffement climatique.
Alors qu’elle n’a que 15 ans, Greta manifeste devant le Parlement suédois. Puis, elle lance un mouvement désormais mondial : Fridays for Future. Pour les élèves et étudiants, il s’agit de sécher les cours pour mener des actions en faveur du climat.
Pour défendre ses idées, la militante écologiste n’hésite pas à prendre la parole devant les puissants, lors de la COP24 par exemple, devant le Parlement britannique ou à l’Assemblée nationale.
En 2019, Time cite Greta Thunberg comme LA personnalité de l’année et Forbes la considère comme l’une des 100 femmes les plus influentes du monde.
Camille Etienne (1998-)
En plus de son engagement sur les questions environnementales, Camille Étienne s’implique dans la défense des droits des femmes et la justice sociale. Elle est également une figure médiatique pour sensibiliser le public à l’urgence climatique.
Rejoignez la communauté Les Pionnières
Les e-mails des femmes inspirantes.
Chaque mois, recevez en avant-première nos derniers contenus, interviews et nos ressources gratuites du mois.