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À la Rencontre des 7 Meilleures Ouvrières de France

Dernière mise à jour :

Le concours des Meilleurs Ouvriers de France tel qu’on le connaît aujourd’hui a été créé en 1929. Pour ses fondateurs, l’objectif consistait à faire connaître des artisans d’excellence au grand public et à tisser un lien entre les travailleurs.

Le concours intègre plusieurs métiers, dans l’hôtellerie-restauration, l’alimentation, le bâtiment, l’industrie, la mode, le multimédia, le commerce… En 2016, on dénombre exactement 236 métiers.

Les hommes Meilleurs Ouvriers de France sont largement majoritaires, les femmes ne représentant que 15 % des lauréats.

On retrouve des personnalités féminines dans les secteurs de l’habillement (mode, prêt à porter, couture…), de la coiffure, de l’esthétique, des services d’hôtellerie, de l’alimentation…

Qui sont-elles ? Découvrez 7 des Meilleures Ouvrières de France.

Olga Saurat, Meilleure Ouvrière de France et première présidente de la SNMOF

Née en 1927, Olga Saurat est une femme de talent et d’influence. À 41 ans, elle exerce comme professeure, à l’école de la Chambre Syndicale de la haute couture. Quatre ans plus tard, elle devient directrice de l’établissement.

Passionnée et pleinement investie dans son travail, Olga Saurat prépare le concours de MOF. Elle le remporte en 1972, dans la catégorie couture, avec une robe de soirée.

Grâce à ce titre et à son investissement, Olga Saurat deviendra plus tard la toute première femme à présider la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France.

Au-delà de son don pour la couture, Olga Saurat est une femme inspirante. C’est sous sa direction que le concours du Meilleur Apprenti de France devient national.

Annick Guillaume-Ipcar, meilleure coiffeuse de France et femme influente dans sa région

Annick Guillaume-Ipcar reçoit le titre de Meilleure Ouvrière de France en 1991, dans la catégorie coiffure.

Avant d’obtenir cette récompense, la professionnelle a passé un CAP Coiffure. Puis, elle a travaillé comme salariée avant d’ouvrir son propre salon de coiffure.

Annick Guillaume-Ipcar est une femme pleine de talent, mais elle est également dotée d’un esprit entrepreneurial qui lui réussit.

Devenue chevalier de l’ordre national du mérite, elle s’est toujours attachée à la formation des apprentis et est devenue Présidente des MOF en région Centre-Val de Loire.

Sylvie Lezziero, une MOF cheffe d’entreprise

C’est en 2004 que la brodeuse Sylvie Lezziero obtient son titre de Meilleure Ouvrière de France. Elle excelle en broderie blanche.

L’artisane est également cheffe d’entreprise et professeure. Sylvie Lezziero gère sa propre boutique spécialisée en accessoires de broderie. Elle organise aussi des cours et des stages, dans son atelier installé à Saint-Cyr-sur-Loire.

Andrée Rosier, première femme titrée meilleure cheffe cuisinière de France

Alors qu’elle a 28 ans, en 2007, Andrée Rosier se fait connaître en devenant la première femme de l’histoire MOF en cuisine.

Après ce titre, elle ouvre son propre restaurant à Biarritz. Les Rosiers – en référence aux patrons, Andrée Rosier et son époux Stéphane Rosier – obtient rapidement une étoile au Guide Michelin.

Après Andrée Rosier, une autre femme cheffe cuisinière sera lauréate du titre. Il s’agit de Virginie Basselot, désignée MOF en 2015.

Myriam Boubram, une soudeuse d’exception

Alors que son père la prédestinait au métier de coiffeuse, c’est finalement dans la soudure que Myriam Boubram s’épanouit.

En 2019, elle devient la première femme titrée MOF dans sa catégorie. Myriam Boubram est récompensée pour sa pièce exceptionnelle, un pylône téléphonique d’1,85 m et de 500 kilos, auquel elle a consacré plus de 1 500 heures de travail.

En accord avec les valeurs de partage et de transmission de la Société nationale des MOF, Myriam Boubram enseigne ensuite la soudure dans un établissement spécialisé.

Daniela Capuano, la meilleure torréfactrice de France à ce jour

Avant Daniela Capuano, aucune femme n’avait été sacrée MOF Torréfactrice (métiers de l’alimentation).

La créatrice de saveurs reçoit son titre en 2019. Cinq ans plus tard, elle reste la seule femme lauréate du concours dans sa catégorie.

Daniela Capuano est un bel exemple d’ascension sociale. Tout droit venue du Brésil, elle commence sa carrière en France comme barista, en 2012. Puis, elle devient torréfactrice en chef.

Après son succès au concours des Meilleurs Ouvriers de France, elle fonde sa propre entreprise et devient consultante pour ses homologues baristas et torréfacteurs.

Daniela Capuano continue également de créer, en proposant de nouvelles saveurs et des assemblages sur mesure pour les clients de la boutique-coffee shop Momus à Paris.

Stéphanie Hein, meilleure bouchère de France

Après un titre de championne d’Europe de boucherie en 2021 et une 5ème place au championnat du monde, Stéphanie Hein devient Meilleure Ouvrière de France en 2022.

Lorsqu’elle se présente au concours, la jeune femme se prépare depuis plusieurs années, tout en travaillant comme salariée dans une boucherie de l’Indre-et-Loire. Le jour J, elle se confronte à plus de 40 autres prétendants au titre de MOF.

Finalement, Stéphanie Hein se distingue par la finesse de son travail et son sens du dressage.

Désormais copropriétaire de plusieurs commerces dans sa région, la professionnelle restera, pour toujours, la première femme MOF dans la catégorie Boucherie étal. Elle espère faire de la formation dans le futur et susciter des vocations.

La prochaine c’est peut-être toi !

C’est justement parce que les femmes sont beaucoup moins représentées dans ce concours, qu’on t’invite à t’y inscrire !

Si tu possèdes un savoir faire, fonce t’inscrire à la prochaine session.

Qui sait, peut-être seras-tu la prochaine à figurer dans notre liste 😉

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